• Mythologie Egyptienne

     

     

    _Mythologie Egyptienne_

     

     

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    Il fut un temps où, sur la Terre, Horus protégeait le lever du Soleil que les ennemis de la Lumière ne parvenaient jamais à empêcher. Isis y veillait tandis que dans l’Au-delà, Osiris donnait une nouvelle vie à ceux que la mort avait emportés sur la barque funèbre. Le monde était toujours en équilibre.<o:p></o:p>

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    En Egypte, se trouvaient déjà réunis les deux axiomes sur lesquels grecs et chrétiens basèrent leur sagesse et leur foi : « Connais-toi toi-même » et « Aime ton prochain comme toi-même ».<o:p></o:p>

    En réalité, l’initié égyptien pouvait parfaitement vivre en lui, par les rituels initiatiques et les mystères du temple, cette progression inscrite sur les façades et les pylônes de Haute et Basse Egypte.<o:p></o:p>

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    L’Egypte était un Temple et un jardin où les dieux aimaient suivre le cours toujours renouvelé du Nil. Une étoile annonçait l’inondation bienfaisante, le fleuve amenait la vie à tout un peuple à qui les divinités enseignaient les mystères des transformations lumineuses. Les dieux voyaient dans l’Egypte le miroir de leurs demeures célestes et les hommes rêvaient de devenir des êtres de lumière, de nouvelles étoiles dans le ciel.<o:p></o:p>

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    Parce que le chemin était suivi volontairement et ne concernait que l’individu, la religion égyptienne n’eut jamais l’esprit missionnaire. Elle était tolérante avec le monde et bienveillante avec ses enfants.<o:p></o:p>

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    L’Egypte ne voulut jamais chercher ailleurs que dans ses temples sa conscience du monde. Elle ne souhaita jamais l’imposer aux autres, c’est pourquoi elle ne reçut qu’avec réticence quelques étudiants grecque à qui elle reprochait leur ignorance et leurs bavardages. Ils avaient pour noms Homère, Solon, Pythagore, Démocrite, Eudoxe, Hérodote, Jamblique, Platon, Plutarque et Thalès.<o:p></o:p>

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    Ce pendant, par un paradoxe dont l’histoire de l’humanité a le secret, ce sont pourtant ces grecques qui chantèrent partout le nom de l’Egypte et répandirent dans toute l’Europe le culte d’Isis et d’Osiris. Ce sont eux qui révélèrent quelques aspects de la sagesse des anciens prêtres. Respectueux, ils tuent ce qu’ils avaient acquis de la connaissances cacher dans les sanctuaires. Habilles dans l’art de la parole, et ils laissèrent le voile d’Isis recouvrir les secrets initiatique dont il devint les héritières.<o:p></o:p>

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    Dans notre millénaire finissant, connaissance et lumière sont recouvertes de ténèbre, mythes et divinités ont disparu à nos regards. Nul Homère ne chante l’apparition des dieux, nul Pharaon n’accueille plus le soleil.<o:p></o:p>

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    Pourtant, c’est vers l’Egypte que les yeux se tournent lorsque la nuit gagne les consciences.<o:p></o:p>

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    C’est toujours dans ce miroir du ciel que brillent les lumières célestes.<o:p></o:p>

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    Il suffit de regarder et d’ouvrir sa conscience, car, ainsi que l’affirmait G. Apollinaire: «il est grand temps de rallumer les étoiles » (in les Mamelles de Tirésias)<o:p></o:p>

     

     

     


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